Paroles de randonneurs
« C’est une façon de randonner tout à fait différente de celle que l’on connaît, l’âne est un compagnon inoubliable »
« On prenait
soin l’un de l’autre.. »
Partir avec un âne nous force à ralentir, ça change tout, on regarde les choses un peu comme si on flânait…
On a mis un moment, mais on s’est « soumis » à son rythme ; des fois c’est nous qui dirigions mais quelque fois c’était bien « un peu » lui ….
Si on aime les animaux et si on est patient, on va s’attacher à l’âne
Avec l’âne je suis moins fatigué…
Dans les villages, avec l’âne tout le monde se retournait vers nous, maintenant, sans âne personne ne nous remarque !
Quand tu me disais hier que l’âne au départ a les oreilles en arrière car il est inquiet : il ne nous connaît pas encore, il ne sait pas comment on va être avec lui … « on ne voyait pas mes oreilles mais j’étais, moi aussi inquiète… » après, on apprends à se connaître… ils sont parfois énervants mais tellement gentils…
Nous garderons de belles images dans nos souvenirs, comme celle de l’au revoir que l’âne nous a fait en revenant vers nous et en ne nous quittant pas des yeux jusqu’à notre départ, alors qu’il était déjà dans son champ… !
« On a l’impression de partir plus longtemps, l’impression de tout lâcher… »
Sur le Causse Méjean, on à l’impression d’être dans un autre pays, un autre temps